OTTAWA, ONTARIO (29 mars 2023) – Adam Auer, président et chef de la direction de l’Association canadienne du ciment (ACC), a fait la déclaration suivante en réponse au budget fédéral 2023 :
« Le Canada est sur le point de combler l’écart avec les incitatifs offerts dans la Inflation Reduction Act aux États-Unis et le pacte vert de l’Union européenne. Quand les mesures annoncées dans le budget 2023 entreront en vigueur, le Canada deviendra un véritable chef de file en matière de technologies propres dans le secteur de la construction, ce qui nous permettra de bâtir un avenir durable.
« Le béton est le matériau de construction le plus utilisé au monde. Il a contribué au progrès humain pendant des millénaires et s’avère indispensable pour notre avenir. Nous en avons besoin pour construire nos maisons, nos routes, nos ponts et nos bâtiments, et permettre à nos collectivités de s’épanouir. Il trouve son utilité dans l’industrie manufacturière, la production d’énergie, le secteur des ressources, la production alimentaire, ainsi que dans quantité d’autres secteurs et activités qui assurent notre qualité de vie. Il s’agit également d’un matériau local dont la production crée des emplois bien rémunérés aux quatre coins du pays.
« Comme le béton est ce que l’on consomme le plus sur la planète après l’eau, ce n’est pas surprenant qu’il ait une empreinte carbone importante. La fabrication du ciment, l’ingrédient essentiel à la cohésion du béton, génère environ 1,5 % des émissions de carbone au Canada, et 7 % à l’échelle mondiale. L’impératif est clair : pour rester concurrentielle, notre industrie doit se décarboner à l’échelle mondiale, et le Canada n’y échappera pas.
« Comme près de 60 % de nos émissions proviennent des procédés chimiques servant à la fabrication du ciment, il faut absolument investir massivement dans des technologies novatrices et coûteuses, comme le captage, l’utilisation et le stockage du carbone (CUSC). Dans son budget 2023, le gouvernement du Canada a clairement montré qu’il comprend le rôle capital de ces technologies dans les efforts de notre industrie pour atteindre la carboneutralité en publiant une version finale du crédit d’impôt à l’investissement dans ce domaine.
« Nous avons également été ravis de voir des références aux contrats sur différence pour le carbone (CCfD). Comme dans beaucoup d’autres secteurs au pays, les sociétés cimentières canadiennes font partie de grandes multinationales, dont les divisions se font concurrence pour obtenir des projets. Si nous devons investir dans des projets de réduction nette de la consommation d’énergie, il faut de la prévisibilité. La certitude que peuvent apporter les CCfD permet d’attirer des investissements, de réaliser des projets et de créer des emplois propres, au lieu de laisser la concurrence tenir le haut du pavé. Utilisé à bon escient, ce nouvel outil favorisera les investissements dans des projets carboneutres au Canada.
« Avec en plus des investissements dans l’électricité propre, les infrastructures et les carburants de l’avenir, comme l’hydrogène et les biocarburants, notre industrie pourra continuer à tirer parti de son leadership en matière de réduction des émissions. Nous nous réjouissons de poursuivre notre travail avec le gouvernement du Canada, le Fonds de croissance du Canada et l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public sur cette politique importante. »
À propos de l’Association canadienne du ciment
L’Association canadienne du ciment (ACC) est la voix de l’industrie canadienne du ciment. Elle représente cinq entreprises intégrées verticalement qui assurent un approvisionnement local fiable en ciment pour le développement des collectivités et la construction des infrastructures essentielles du Canada. L’industrie du ciment et du béton fournit environ 158 000 emplois directs et indirects dans tout le pays, et 76 milliards de dollars en retombées économiques directes, indirectes et induites dans l’économie canadienne.
PERSONNE-RESSOURCE :
Geneviève Breton
Chef, Communications corporatives et marketing
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