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Notre feuille

de route

vers le béton

net-zéro

Depuis déjà plusieurs décennies, l’industrie canadienne du ciment et du béton a entrepris de réduire son empreinte carbone et de créer des solutions plus durables et à plus faible teneur en carbone pour l’industrie canadienne du bâtiment. Aujourd’hui, nous accélérons nos actions en visant un béton net zéro.

Notre feuille de route

Au cours des 30 dernières années, nous avons amélioré l’efficacité énergétique de notre production de 20 % et nous avons développé des ciments à faible teneur en carbone, comme le ciment Portland au calcaire, qui réduit les émissions jusqu’à 10 % par rapport au ciment ordinaire. 

Nous remplaçons les combustibles fossiles par des combustibles à faible teneur ou à teneur en carbone zéro – des produits dérivés d’autres processus industriels – ce qui réduit notre empreinte carbone et favorise une économie circulaire. 

Nous sommes leaders dans le domaine du captage, de l’utilisation et du stockage du carbone, grâce à plusieurs cimenteries canadiennes déjà bien avancées dans la mise en œuvre de ces nouvelles technologies de pointe. 

Le plus excitant de tous, c’est que nous traçons notre plan d’action vers un béton net zéro d’ici 2050, avec un objectif d’étape collectif établi pour réduire l’intensité de carbone du ciment jusqu’à 40 % d’ici 2030 – ce qui signifie une réduction cumulée des GES de plus de 15 MT d’ici 2030. 

Le plan d’action de l’industrie du ciment et du béton sera adaptée à notre économie et à notre environnement politique, tout en étant étroitement alignée sur la Feuille de route pour un béton net zéro de la Global Cement and Concrete Association (GCCA), publiée en octobre 2021.

Notre plan d’action mettra en évidence l’accélération significative des mesures de décarbonisation de l’industrie canadienne du ciment et du béton. Elle définira les leviers et les étapes nécessaires pour atteindre le niveau net zéro sur l’ensemble du cycle de vie, du berceau au tombeau. Elle soulignera les contributions importantes que doivent apporter les concepteurs, les entrepreneurs, les promoteurs et les clients à l’utilisation du béton dans l’environnement bâti. Et elle précisera les politiques, les investissements et les autres soutiens nécessaires de la part des gouvernements aux niveaux fédéral, provincial et local.

Citations

« L’industrie du ciment et du béton est un chef de file dans la lutte pour freiner les changements climatiques. Si nous nous sommes fermement engagés à réduire nos émissions de 15 millions de tonnes cumulativement d’ici 2030 et de vraiment atteindre la carboneutralité d’ici 2050, nous savons que nous n’y arriverons pas seuls. De concert avec le gouvernement, nous continuerons à favoriser l’innovation et les investissements nécessaires à la production de béton carboneutre, tout en préservant les propriétés de ce matériau durable, résilient, polyvalent et économique. Travaillant de pair, les membres de l’industrie canadienne du ciment et du béton demeureront compétitifs tout au long de la transition menant à la carboneutralité et ils réduiront leurs émissions tout en appuyant la création d’emplois dans les communautés de l’ensemble du Canada. »

Adam Auer | Président et chef de la direction, Association Canadienne du Ciment

Partenaire du gouvernement du Canada en matière de développement durable

En novembre 2022, le gouvernement du Canada a publié la feuille de route vers le béton net zéro d’ici 2050. La feuille de route fournit un aperçu des technologies, des outils et des politiques nécessaires à l’industrie canadienne du ciment pour atteindre la carboneutralité dans ses émissions, tout en conservant sa compétitivité dans une économie carboneutre mondiale.  

Fruit d’un effort concerté entre le gouvernement et l’industrie, la feuille de route vers le béton net zéro a été établie par un groupe de travail mixte codirigé par l’Association canadienne du ciment et par Innovation, Sciences et Développement économique Canada. Ce groupe incluait des acteurs clés du gouvernement fédéral, de l’industrie canadienne du ciment et du béton ainsi que des groupes d’experts environnementaux concernés.  

Résistant à l’épreuve du temps, le béton forme les assises sur lesquelles les communautés du Canada ont grandi et prospéré. On le retrouve dans pratiquement toutes les catégories d’infrastructures. Sa résistance, sa durabilité et la sécurité qui lui est associée joueront un rôle décisif dans la construction des infrastructures durables et résilientes de l’avenir. Le plan d’action de l’industrie du ciment et du béton, qui devrait être publié dans les prochains mois et qui vise la production de béton carboneutre d’ici 2050, comprendra des étapes importantes, y compris une réduction des émissions de carbone de 40 % d’ici 2030.

Initiatives de réduction de nos émissions de carbone à ce jour

Le béton est connu pour sa durabilité et sa résistance exceptionnelles, sa polyvalence et la résilience de ses structures. Mais peu de gens ont conscience des nombreuses mesures prises par l’industrie pour réduire son empreinte écologique, y compris les innovations intéressantes en matière de réduction et de captage du carbone qui promettent de transformer ce matériau essentiel en une solution nette zéro, et même négative, dans le futur.

Efficacité énergétique améliorée

Au cours des 30 dernières années, l’industrie a modernisé ses équipements et a augmenté son efficacité énergétique de près de 20%. En fait, les cimenteries d’aujourd’hui se classent parmi les plus efficaces au monde.

Ciments à faible teneur en carbone

Ces ciments, dont le ciment Portland au calcaire (PLC) et les ciments mélangés, peuvent réduire les émissions de CO2 de plus de 30 %, ce qui permet d’éviter près de trois mégatonnes d’émissions de carbone par année tout en produisant un béton de résistance et de durabilité égales.

Voici quelques faits intéressants : Le ciment Portland au calcaire réduit les émissions de CO2 en utilisant plus de calcaire que le ciment Portland ordinaire (15 % au lieu de 5 %). Ce calcaire supplémentaire réduit la proportion de clinker, le composant du ciment ayant la plus grande intensité de carbone. Aucun changement important n’est requis dans la conception des mélanges de béton et, à lui seul, le ciment Portland au calcaire pourrait réduire les émissions de gaz à effet de serre du Canada de près d’une tonne par année. 

Les ciments mélangés utilisent des sous-produits d’autres procédés industriels qui seraient autrement destinés aux sites d’enfouissement, y compris les scories provenant de la production d’acier et les cendres des centrales électriques. L’utilisation de ces sous-produits permet de remplacer au moins 20% du ciment nécessaire pour produire un mètre cube de béton, ce qui permet de réduire les émissions de CO2 et d’éviter les sites d’enfouissement.

Remplacement des combustibles fossiles par des matières résiduelles et de la biomasse

Environ 40 % des émissions de carbone provenant de la fabrication du ciment résultent de la consommation de combustibles fossiles utilisés pour chauffer nos fours. Il est donc naturel que les cimentiers canadiens se concentrent sur la transition de combustibles fossiles vers des alternatives à faible empreinte carbone ou à empreinte carbone zéro. 

Parmi les meilleurs combustibles de substitution actuels figurent ceux qui sont dérivés de sous-produits d’autres industries ou processus, comme les résidus de biomasse, les biosolides, les déchets de construction et de démolition et les plastiques non recyclables. La consommation de ces matériaux dans les fours à ciment permet de remplacer les combustibles fossiles et d’utiliser en toute sécurité des matériaux qui seraient autrement envoyés dans des sites d’enfouissement. Ainsi, ces combustibles récupérés réduisent les émissions de la cimenterie tout en évitant les émissions de GES des sites d’enfouissement, jouant ainsi un rôle important dans la décarbonisation plus large de l’économie tout en soutenant la transition vers une économie circulaire.

L’atteinte des meilleurs taux mondiaux actuels de substitution de combustibles pourrait réduire de 20 à 30 % additionnel les émissions de GES provenant du processus de fabrication du ciment. Le secteur canadien du ciment travaille avec les gouvernements provinciaux pour éliminer les obstacles à l’utilisation de combustibles de remplacement.

Résolument tournée vers l’avenir, notre industrie explore également les combustibles du futur, tels que les nouveaux combustibles biogènes, l’hydrogène renouvelable propre et l’électrification, afin de réduire davantage les émissions de carbone dans la fabrication du ciment.

Captage, stockage et utilisation du carbone

Notre industrie est profondément investie dans les technologies de captage, d’utilisation et de stockage du carbone qui pourraient faire du béton le seul matériau de construction véritablement carbo-négatif au monde.

À l’heure actuelle, près de 60 % des émissions de GES liées à la fabrication du ciment proviennent de la réaction chimique à l’intérieur du four. 

Cependant, plusieurs cimenteries au Canada sont déjà bien avancées dans la mise en œuvre de systèmes de captage du carbone. Par exemple, Lehigh Hanson a entrepris une étude de faisabilité très poussée d’un système de captage du carbone à grande échelle, avec la possibilité de capter et de séquestrer jusqu’à 95 % du dioxyde de carbone (CO2) des gaz de combustion de sa cimenterie d’Edmonton. De même, Lafarge Canada a terminé l’installation d’un système de prétraitement des gaz de combustion dans sa cimenterie de Richmond, ouvrant ainsi la voie à un système complet de captage du carbone, tout en pilotant des technologies qui séquestrent le CO2 capté dans le béton.

Il existe actuellement dans technologies commerciales permettant d’injecter du CO2 issu de déchets industriels dans le béton pour améliorer son bilan écologique.

D’autres possibilités de captage et stockage du CO2 comprennent la séquestration du CO2 dans les résidus minéraux provenant d’autres secteurs industriels pour créer un granulat “carbonaté” qui réduit davantage les incidences environnementales en remplaçant les granulats naturels dans le béton tout en stockant une quantité importante de CO2 au cours du processus.

Selon certaines estimations, ces technologies pourraient à terme stocker xx mégatonnes de CO2 en l’emprisonnant dans le béton utilisé pour construire nos infrastructures et nos bâtiments.

Le développement d'une culture basée sur l'innovation : la clé de la décarbonisation

L’industrie du ciment et du béton encourage l’innovation dans la fabrication de ses produits et la collaboration – au niveau national et international – afin de faire connaître les solutions nécessaires au niveau des politiques et des marchés pour parvenir à une production de béton nette zéro d’ici 2050. 

Notre partenariat avec le gouvernement du Canada pour le développement et la mise en œuvre de notre feuille de route vers une production de béton net zéro s’appuie sur les mesures déjà prises par notre industrie, accélérant ainsi la décarbonisation de notre secteur. Il offre également un potentiel prometteur en tant que catalyseur pour d’autres changements et d’autres innovations.

Pour en savoir plus sur le partenariat 

Innovandi – un autre pas vers un avenir plus écologique

Presque tous les fabricants de ciment du Canada sont membres d’Innovandi, un réseau mondial de recherche sur le ciment et le béton qui réunit l’industrie du ciment et du béton et des institutions scientifiques afin de stimuler et de soutenir l’innovation mondiale par des recherches concrètes. Les premiers projets centraux d’Innovandi, dont la mise en œuvre est déjà amorcée, comprennent des projets de recherches ciblés visant à réduire davantage les émissions de CO2.

En savoir plus sur Innovandi

La construction durable au service d’une économie circulaire

Le béton est omniprésent dans notre vie quotidienne et fait partie intégrante du développement de la société moderne. Il est utilisé pour construire des maisons, des gratte-ciels, des ponts, des écoles, des hôpitaux, des autoroutes et des barrages, et ses possibilités de conception sont illimitées. Certaines des structures les plus emblématiques du monde, tant anciennes que nouvelles, ont été réalisées en béton.

A titre de matériau le plus consommé sur la planète après l’eau, le béton continue de jouer un rôle essentiel dans notre progrès et notre développement, en permettant à nos communautés d’être plus sécuritaires, plus fortes et plus productives, au moment où nous sommes confrontés à une urbanisation croissante et aux besoins connexes en matière de transport, d’infrastructure et de logement, tout en faisant face aux défis croissants liés au changement climatique.

Aujourd’hui, notre industrie accélère sa progression vers la norme nette zéro, faisant progresser le rôle du béton dans l’atténuation du changement climatique et dans la mise en place de bâtiments durables pour les générations futures.

Pour en savoir plus sur la feuille de route pour un béton net zéro

Une résilience reconnue